Copie réalisée sur place , vers 1837, par Simon-Jude Honnorat,
en compagnie de M. de Laplane, juge à Avignon et de M.Béranger, entrepreneur de transport des dépêches à Sisteron.

Voici ce qu'en dit notre compatriote dans les Annales des Basses-alpes de 1838:

De toutes les inscriptions que les Romains ont laissées dans notre pays, celle-ci est sans contredit, la plus considérable, la mieux conservée et une des plus précieuses par les faits qu'elle constate.
Elle est gravée sur la face d'un rocher que Dardanus fit couper pour rendre plus facile la communication de Théopolis avec la vallée de Segustero.
Dans cet endroit, peu au-dessous de Chardavon; les deux montagnes se rapprochaient au point qu'il ne restait qu'un passage pour l'eau du torrent.
Ce rocher est connu dans le pays sous le nom de peira escricha , pierre écrite, et non peiro escritto , comme l'écrit M.Millin.
"Cette inscription, dit ce savant, a déjà été publiée par plusieurs auteurs,
Note(1) mais sans être figurée, et toujours d'une manière inexacte...
Celle que je publie ici a été faite avec la plus scupuleuse attention.
Il est aisé de juger qu'aucun des auteurs qui ont parlé de cette inscription et qui en ont imprimé des copies, n'a pris la peine d'aller la voir dans le lieu âpre et sauvage, mais pourtant intéressant et pittoresque, où elle est placée, et où elle produit un effet si beau et si singulier, que ce Rocher mériterait d'être imité dans quelques uns de nos jardins modernes.
"Millin, voyage dans les départements de midi de la France, T. 3. Pag.65."

La plus grande partie de l'inscription est placée, come je l'ai dit, sur la face unie du rocher, face qui est verticale et même un peu surplombée, ce qui est cause que les caractères en sont bien conservés, malgré l'influence destructive de quatorze siècles.
Malheureusement l'ouvrier chargé de les graver, ayant mal calculé l'espace dont il pouvait disposer, fut obligé, après les avoir rapprochées autant que possible, d'en placer deux lignes qui lui restaient, au dessous, sur un plan qui n'offre qu'une légère inclinaison, et où ils ont été dégradés ou recouverts par des lichens.
Pour pouvoir les lire et les copier ensuite, nous fûmes obligés, avec M. de Laplane, juge à Avignon, qui avait eu la bonté de m'accompagner, pour m'aider de ses conseils, d'employer un moyen qui nous fut indiqué par M. Béranger, entrepreneur du transport des dépêches à Sisteron, qui était venu avec nous; nous prîmes du sable et de l'eau, et au moyen de torchons faits avec de l'herbe sèche, nous frotâmes la partie du rocher où nous apercevions des traces de lettres, jusqu'à ce qu'elles fussent tout à fait découvertes.
Nous parvîmmes par ce procédé, à lire parfaitement tout ce qui restait caché de l'inscription, et je puis même dire l'inscription toute entière, puisqu'il n'en manque que trois ou quatre lettres, que des éclats de pierre ont emportées, mais qu'on peut facilement suppléer.
Ce travail achevé, je traçai un grand nombre de lignes horizontales sur l'inscription, que je croisai par des lignes perpendiculaires placées à des distances égales.
Je fis la même opération sur le papier, en réduisant les carrés dans les mêmes proportions, et je dessinai ensuite dans chacun de ces carrés, ce qui se trouvait dans celui de l'inscription qui y correspondait.
Par ce moyen je retraçai, non seulement la position respective des caractères, mais encore leurs formes et leurs altérations.
Quoiqu'infiniment réduit, puisque les lettres ont près de trois pouces sur le rocher, le fac simile que nous donnons ici, les représente parfaitement, et si l'on veut les regarder à quelques distances, avec une lentille ou verre d'optique, de cinq ou six pouces de diamètre, on les verra dans leur grandeur naturelle.
On conçoit que par le procédé que je viens de décrire, rien n'a pu être oublié, exactitude qu'il est difficle d'obtenir, sans y avoir recours.
L'imperfection des nombreuses copies que nous avons de cette inscription , en sont une preuve, car il n'en existe pas une seule de bien fidèle, même sous le rapport des mots.
Celle donnée par monsieur Millin, qui a été faite avec la plus scrupuleuse attention, n'en est pas moins fautive en plus d'un endroit : d'ailleurs copiées et non figurées, elles ne donnent jamais aucune idée du style de l'époque où ces lettres furent tracées.
Quoique la plupart soient bien formées, on en observe cependant déjà quelques unes dans lesquelles les altérations et les réunions des temps de Barbarie, commencent à se montrer.
Les G par exemple, ne se distinguent des C que par leur extrémité inférieure recourbée en dedans.
Les deux NN de viennensis ont un jambage commun.
Les F ne se distinguent point des E.
la barre de l' H de Thepoli, et non de Theopolis, comme l'écrit M. Millin, au lieu d'être transversale, est oblique.
Les espèces de coeurs qui sont employés dans cette inscription, sont des feuilles de lierre selon l'auteur cité ; voici ce qu'il en dit dans son D. des beaux Arts :
"Sur quelques inscriptions, les mots sont séparés par des signes en forme de coeur.
On a prétendu que ces coeurs percés étaient un signe d'affliction et de douleur ; d'après cela le Père Papebroch a voulu regarder comme un monument païen la pierre tumulaire qui couvrait le tombeau de Ste.Argyris , parce que les mots qui composent son inscription sont séparés par des ornements, ainsi que l'a très bien démontré Boldetti, et que le prouvent un grand nombre d'inscriptions rapportées par Reinesius, Fabretti, et par lui-même, sont communs aux inscriptions païennes et aux inscriptions chrétiennes ; ils ne peuvent donc pas suffire pour faire absolument placer une inscription parmi les unes ou les autres ; ce n'était qu'une espèce de ponctuation alors en usage , et Boldetti n'y reconnait aucune origine païenne.
Le Père LUPI ; dans sa belle description de l'épitaphe de Ste Sévère, est de la même opinion ; cependant je ne pense pas qu'on doive regarder ces signes de ponctuation comme des coeurs, ce sont des feuilles de lierre, et c'est la présence du pétiole qui donne à cette feuille l'apparence d'un coeur percé par une flèche.
Peut-être ce genre de ponctuation était-il d'abord symbolique, et relatif aux mystères de Bacchus, et par conséquent un signe de l'imitation.
Dans cette supposition, il convenait très bien aux monuments tumulaires, et les chrétiens ont adopté ensuite ce signe."
Nous allons donner maintenant la copie de cette belle inscription :
1° en caractères modernes, avec les espaces entre les mots.
2° sans abréviations.
3° la traduction ou interprétation qu'en a faite M. Millin car ici nous nous bornerons à copier textuellement les paroles du maître.
CL , POSTUMUS DARDANUS V INL ET , PA
TRICIAE DIGNITATIS EX CONSULARI PRO
VINCIAE VIENNENSIS EX MAGISTRO SCRI
NII LIB , EX QUAEST , EX PRAEF , PRET , GALL , ET
NEVIA GALLA CLAR , ET INL , FEM , MATER FAM
EJUS LOCO CUI NOMEN THEOPOLI EST
VIARUM USUM CAESIS UTRIMQUE MON
TIUM LATERIB , PRAESTITERUNT MUROS
ET PORTAS DEDERUNT QUOD IN AGRO
PROPRIO CONSTITUTUM TUETIONI OM
NIUM VOLUERUNT ESSE COMMUNE ADNI
TENTE ETIAN V , INL. COM , AC FRATRE ME
MORATI VIRI CL , LEPIDO EX CONSULA ....
GERMANIAE PRIMAE EX MAG MEMOREX COM , RERUM PRIVAT , UT ERGA OMN.... UM SALUTEM EORU
M STUDIUMET DEVO
TIONIS PUBLIC.... T...
TULUS POSSET ......STENDI

Copie sans abréviations.
CLAUDIUS POSTUMUS DARDANUS VIR INLUSTRIS ET PA
TRICIAE DIGNITATIS , EX CONSULARI PRO
VINCIAE VIENNENSIS , EX MAGISTRO SCRI
NII LIBELLORUM , EX QUAESTORE , EX PRAEFECTO , PRETORII GALLIAE ET
NEVIA GALLA CLARISSIMA ET INLUSTRIS FEMINA , MATER FAMILIAS
EJUS LOCO CUI NOMEN THEOPOLIS EST ;
VIARUM USUM CAESIS UTRIMQUE MON
TIUM LATERIBUS , PRAESTITERUNT MURO
ET PORTAS DEDERUNT QUOD IN AGRO
PROPRIO CONSTITUTUM TUETIONI OM
NIUM VOLUERUNT ESSE COMMUNE ADNI
TENTE ETIAM VIRO INLUSTRI COMITE AC FRATRE ME
MORATI VIRI CLAUDIO LEPIDO EX CONSULARI
GERMANIAE PRIMAE EX MAGISTRO MEMORIAE
EX COMITE RERUM PRIVATARUM , UT ERGA OMNI
UM SALUTEM EORU
M STUDIUM
ET DEVO
TIONIS PUBLICAE TI
TULUS POSSET OSTENDI.
Interprétation de M. Millin.
"Claudius
Note(2)Postumus Dardanus , homme illustreNote(3)revêtu de la dignité de patrice ,Note(4) ex-gouverneur consulaire
Note(5)de la province Viennoise , ex maître des requêtes.Note(6)ex questeurNote(7), ex-préfet du prétoire des Gaules, Note(8)
et Nevia Galla , femme clarissime et illustre,
Note(9) son épouse Note(10) : ont procuré à la ville appelée Théopolis l'usage des routes , en faisant tailler des deux côtés les flancs de ces montagnes Note(11) et lui ont donné des portes et des murailles.
Tout cela a été fait sur leur propre terrain ; mais ils l'ont voulu rendre commun pour la sûreté de tous.
Note(12)
Cette inscription a été placée par les soins de
Note(13) Claudius Note(14) Lépidus , comte et frère de l'homme déjà cité , ex-consulaire de la première Germanie, Note(15) ex-maître du conseil des mémoires , Note(16) ex-comte des revenus particuliers Note(17) de l'empereur , afin de pouvoir montrer leur sollicitude pour le salut de tous , et d'être un témoignage écrit Note(18) de la reconnaissance publique."
L'entière solitude, le bruit du torrent , les souvenirs que cette inscription rappelle , les beautés que la nature déploie dans ce lieu sauvage , tout concourt à imprimer à l'âme une douce teinte de mélancolie :
on aimerait à livrer son coeur à la bienveillance envers le magistrat qui a fait un usage utile de sa fortune et de son crédit , et envers ses concitoyens , qui ont bien su éterniser sur cette roche la reconnaissance du bienfait qu'ils avaient reçu.
Pourquoi faut-il être contraint de refuser son estime à celui à qui l'on se plairait tant à l'accorder !
S.Jérôme
Note(19) et S. Augustin Note(20) font un grand éloge de Dardanus ; mais ils ne l'ont jugé que sur ses lettres.
Sidoine Apolinaire , témoin de sa conduite , a pu juger d'après ses actions ; et il dit en propres termes que c'était un monstre qui réunissait tous les vices des divers tyrans qui avaient envahi les Gaules sous l'empire d'Honorius ; la légèreté de Constantin,
Note(21) la faiblesse de Jovin , et la perfidie de Géronce.Note(22)
Souvent des hommes injustes et criminels dans leur conduite publique ont des vertus domestiques , des qualités privées :
ils soignent leur famille , ils font du bien à ceux qui les entourent ; ces bonnes actions particulières méritent la reconnaissance des personnes qui en ont été l'objet.
Mais les magistrats chargés d'un grand pouvoir et auxquels le prince a confié son autorité , sont toujours responsables de l'usage qu'ils en font ; et ce n'est point pour avoir répandu autour d'eux quelques bienfaits , qu'ils doivent être absous des actes d'oppression et d'injustice dont ils se sont rendus coupables.

Voici ce que dit M. Henry , relativement au même homme :
"Ce Dardanus dont il est question ici , préfet du prétoire des Gaules , vers l'an 409 de l'ère chrétienne , sous le règne d'Honorius , fils du grand Théodose , est le même personnage dont parlent si différemment les pieux écrivains ses contemporains.
Nommé avec distinction par saint Jérôme et saint Augustin , il est désigné comme un vil scélérat par Sidonius-Apollinaris , qui était presque son compatriote.
La dissemblance vient peut-être , comme l'observe M. Millin , de ce que les premiers ne l'ont jugé que par les lettres qu'il écrivait ; tandis que le troisième , témoin de sa vie privée et politique , a pu le juger d'après ses actions.
Cette différence d'opinion sur le compte d'un homme qui a vécu dans les temps de trouble et au milieu des orages politiques , et qui a joué un rôle important dans les guerres qui désolaient l'Empire , à cette époque malheureuse que Robertson croit devoir fixer comme la période où le genre humain fut le plus misérable , cette différence , dis-je , ne doit pas nous surprendre , nous , qui en voyons de nos jours des exemples trop frappants.
Dardanus , partisan de l'empereur Honorius , fut opposé à Jovien qui avait usurpé la pourpre dans les Gaules.
Cet usurpateur , assiégé dans Valence par Ataulfe , roi des Goths , et forcé de se rendre , fut livré par le vainqueur à Dardanus qui le fit décapiter à Narbonne , selon les uns ; qui l'envoya à Honorius à Ravenne , où il eut la tête tranchée selon les autres , ou qui le poignarda de sa propre main , suivant d'autres écrivains.
Ce peu d'accord , ou plutôt une opposition aussi extraordinaire dans la manière de rapporter la mort d'un personnage tel que Jovien , ne prouverait-elle pas que la vérité des faits n'était rien moins que notoire à ses propres contemporains ; et ne pourrait-on pas en déduire cette conséquence , en faveur de Dardanus , que les injures dont l'accable Sidonius-Apollinaris , ne sont peut-être que l'effet de la prévention ou de la haine de ceux de qui saint Sidoine tenait ses renseignements ; et qu'alors , comme plus tard , on se jugeait les uns les autres , suivant le parti auquel on était attaché , ou suivant l'opinion de ceux avec qui on se trouvait en contact ? "
HONNORAT.

Photo du rocher de saint-geniez, dit "Pierre écrite". CLIQUER !.

Notes:
Note 1: SPON,miscell.150; SIRMOND, annotations in APOLLINAR, et in Thesauro GRONOVII, tom.X, page 124; SIDONI Epist. L.V, ep.9; GRUTER, CLI., 6 ; BERGIER, grands chemins, 169 ; BOLDON, Epigraphica, 297 ; BOUCHE Chor. de prov. 244, integ.250 mutif ; D. BOUQUET , scrip. rer. Gall. tom. 1. in exc.GRUT.137 ; DE LA GANDARA, Nobiliario, armas y triumfos di Galicia, 35 ; CHORIER, Histoire du Dauphiné, 187, mutilée ; PAPON, Histoire de Provence, pag.95 et 96; HAGENBUCH, de diptychobrixiensi, p.63 ; MEVOLHON, sur les inscriptions récemment trouvées à Sisteron, 1804, in 8, il faut ajouter HENRY, rech.sur les Ant. des B-Alpes, p 110.
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Note 2: Claudius.
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Note 3: Vir IN Lustris.
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Note 4: PATRICAE DIGNITATIS. Ces mots ne signifient pas que Claudius Dardanus était d'origine patricienne, mais qu'il avait été revêtu du patriciat.
Ce titre n'annonçait plus alors l'antiquité ou l'illustration de la famille ; il était purement personnel.
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Note 5: EX CONSULARI.
Les consulaires étaient, dans l'origine, des gouverneurs que l'on choisissait parmi les hommes consulaires ; c'est-à-dire, parmi ceux qui avaient été consuls.
On donna, dans la suite, le même nom aux gouverneurs qui n'avaient pas obtenu cette dignité, parce qu'ils avaient les mêmes ornements et l'appareil consulaire.
Le consularis d'une province était celui qui la gouvernait avec l'autorité consulaire.
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Note 6: EX MAGISTRO SCRINII LIBellorum.
C'était une espèce de secrétaire d'état qui se chargeait des requêtes adressées à l'empereur.
Les mots scrinium libellorum désignent la boite où l'on plaçait ces mémoires.
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Note 7: EX QUAESTore.
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Note 8: EXPRAEFecto PRETori GALLioe.
Ces officiers furent établis , en 392 , à Arles , qui était devenue la métropole des Gaules , après que la ville de Trèves , où ils étaient auparavant , eût été prise par les Francs.
Ils étaient chargés du gouvernement de la province pour ce qui concernait principalement le civil et les finances , et ils faisaient exécuter les ordres de l'empereur.
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Note 9: Quelques auteurs avaient lu ainsi ces mots : PRAEFectus PRETorii GALLioe ET NEMausii GALoecioe , préfet du prétoire des Gaules , de Nimes et de la Galice : c'est pourquoi LA GANDARA a rapporté cette inscription , page 75 de son Nobiliaire de la Galice, déjà cité ci-dessus , page 66, note ; mais au lieu de ces mots , dont l'explication serait impossible , on lit évidemment NEVIA GALLA CLARissima ET INLustris FEMina.
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Note 10: MATERFAMilias EJUS.
Cette formule peut désigner seulement son épouse ; elle peut aussi indiquer que Dardanus était mort lorsque la reconnaissance des habitants de Théopolis lui consacra cette inscription , et que sa veuve , Nevia Galla , vivait encore.
Il y a quelques exemples où l'expression mater familias est prise dans le sens de veuve.
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Note 11: L'opinion commune est que le rocher formait à une de ses extrémités , une espèce de cul-de-sac , et que Dardanus l'a fait ouvrir : mais le torrent qui y coule depuis un temps dont on ne peut apprécier la durée , et qui a sans doute scié le sol en cet endroit , est une preuve physique du contraire.
Ces mots de l'inscription , coesis utrimque montium lateribus , attestent encore que Dardanus a seulement fait élargir ce passage , en coupant de chaque côté une portion du rocher.
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Note 12: TVETIONI pour tuitioni. Spon a écrit mal-à-propostventioni.
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Note 13: ADNITENTE ETIAN pour etiam.
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Note 14: Claudio.
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Note 15: PRIMAE GERMANIAE.
Sa métropole était Moguntium (Mayence).
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Note 16: EX MAGistro MEMORioe.
On appelait scriniarii memorioe , ou memoriales, des officiers qui étaient chargés de conserver les extraits des décisions rendues par le prince , et d'en délivrer des expéditions.
Le président de ce bureau était une espèce de ministre ; il se nommait magister scrinii memorioe.
Le mot scrinii a été omis ici , et nous ne lisons que magister memorioe.
Cet officier , lors de sa nomination , recevait de la main du prince une ceinture dorée.
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Note 17: EX COMite RERUM PRIVATarum.
C'était l'intendant des revenus du prince , dont il ne devait compte qu'à lui : cet office revenait à celui que remplit aujourd'hui en France l'intendant de la liste civile .
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Note 18: DEVOTIONIS PUBLICoe TITULUS POSSET OSTENDI.
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Note 19: HIERONYMI Epist. 129.
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Note 20: S. AUGUSTI. Epist. 57.
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Note 21: Celui qui passa d'Angleterre dans les Gaules , et s'établit à Arles.
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Note 22: Cùm in Constantino inconstantiam , in Jovino facilitatem , in Gerontio perfidiam , singula in singulis , omnia in Dardano crimina simul excerarentur .SIDON. APOLLIN. V , 9.
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